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« Je sens le moment venu de te dire, longuement, que selon moi, tu te conduis comme une merde. Je n’affirme pas beaucoup de choses parce que je ne suis jamais tout à fait sûr que l’idée inverse n’est pas aussi juste, mais, si j’affirme que tu es une merde, c’est qu’ il n’y a pas de place pour le doute sur ce point.
L’idée que les hommes sont égaux est théorique chez toi, elle n’est pas ressentie, c’est pourquoi tu ne parviens pas à aimer qui que ce soit, ni à aider qui que ce soit, autrement qu’en jetant quelques billets sur la table. Amateur de gestes et de déclarations spectaculaires, hautain et péremptoire, tu es toujours installé sur ton socle, indifférent aux autres, incapable de consacrer quelques heures désintéressées pour aider quelqu’un. Entre ton intérêt pour les masses et ton narcissisme, il n’y a place pour rien ni pour personne. Il te faut jouer un rôle et que ce rôle soit prestigieux ; j’ai toujours eu l’impression que les vrais militants sont comme des femmes de ménages, travail ingrat, quotidien, nécessaire. Toi, c’est quatre minutes d’apparition, le temps de laisser se déclencher les flashes, deux, trois phrases bien surprenantes et disparition, retour au mystère avantageux. Au contraire de toi, il y a les petits hommes, qui demandent aux autres de leurs nouvelles, les aident à remplir une feuille de sécurité sociale, répondent aux lettres, ils ont en commun de s’oublier facilement et surtout de s’intéresser d’avantage à ce qu’ils font qu’à ce qu’ils sont et qu’à ce qu’ils paraissent. »
Lettre jubilatoire de Truffaut à Godard
Billy Kramer, Phyllis Bernard: [simultaneously] Hi.Billy Kramer: What's your name?Phyllis Bernard: I'm Phyllis Bernard.Billy Kramer: Who?Phyllis Bernard: I'm a friend... uh, business associate of your father's... dad.Ted Kramer: [In the bedroom] Oh, Jesus.Billy Kramer: Do you like fried chicken?Phyllis Bernard: Fried chicken? Very much.Billy Kramer: So do I.Phyllis Bernard: Uhm... well, it's really... It's been nice seeing you and...Billy Kramer: Bye.Phyllis Bernard: Bye.[Phyllis comes back to the bedroom]Phyllis Bernard: Kramer, I just met your son.
Moi j'ai une toute p'tite ligne de chance
Si peu de chance dans la main
Ça me fait peur des lendemains
De ma ligne de chance,
Dis-moi, chéri, qu'est-ce que t'en penses ?
Ce que j'en pense, quelle importance
C'est fou ce que j'aime ta ligne de hanche
Ta ligne de hanche
Ma ligne de chance
J'aime la caresser de mes mains
Ta ligne de hanche
Ma ligne de chance
C'est une fleur dans mon jardin
Il potere dichiara che il giovane arrestato di nome Gesù figlio di Giuseppe è morto perché aveva le mani bucate e i piedi pure, considerato che faceva il falegname e maneggiando chiodi si procurava spesso degli incidenti sul lavoro. Perché parlava in pubblico e per vizio si dissetava con l´aceto, perché perdeva al gioco e i suoi vestiti finivano divisi tra i vincenti a fine di partita. I colpi riportati sopra il corpo non dipendono da flagellazioni, ma da caduta riportata mentre saliva il monte Golgota appesantito da attrezzatura non idonea e la ferita al petto non proviene da lancia in dotazione alla gendarmeria, ma da tentativo di suicidio, che infine il detenuto è deceduto perché ostinatamente aveva smesso di respirare malgrado l’ambiente ben ventilato. Più morte naturale di così toccherà solo a tal Stefano Cucchi quasi coetaneo del su menzionato.
Il lusso è la manifestazione della ricchezza incivile che vuole impressionare chi è rimasto povero. E’ la manifestazione dell'importanza che viene data all'esteriorità e rivela la mancanza di interesse per tutto ciò che è elevazione culturale. E’ il trionfo dell'apparenza sulla sostanza.
Bruno Munari
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Machine aérienne, 1930 |
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Machine inutile, 1934 |
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Habitacle, 1971 |
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Heure X, 1963
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